Actualités / Cultures - mardi 29 octobre 2013

Faire revivre la mémoire des immigrés du Frioul

“Les Frioulans étaient nombreux à Vaulx-en-Velin”, explique Daniel Vezzio, président de Fogolâr Furlan de Lyon, à l’origine de ce livre. Arlette Scappaticci, de l’association Mémoires, acquiesce : “Tomada, Coïs, Iacuzzi, Andreussi, Sturma... ce sont des noms qui ont fait l’histoire de la commune”. Son père, Enrico Felice, fut l’un de ces immigrés qui, au début du XXe siècle, a quitté le Frioul, une terre pauvre et rurale du nord-est de l’Italie, par manque de travail et par peur des répressions anti-communistes.

Beaucoup de Frioulans étaient employés à la Tase et à la Perle, société qui fabriquait des perles en pâte de verre. Si bien que la rue Salengro, qui fait le lien entre les deux entreprises, était alors surnommée “la rue des Italiens”. “S’il y a eu beaucoup de Frioulans, la mémoire de leur passage à Vaulx-en-Velin se perd. J’espère que ce livre permettra de raviver la flamme”, confie-t-elle. “Cette présentation du livre au centre social Peyri, n’est pas réservée aux Italiens. Elle est ouverte à tous ceux qui ont à cœur la mémoire de Vaulx”, ajoute Daniel Vezzio, heureux de transmettre ces histoires, souvent rocambolesques. 

Pratique :vendredi 8 novembre à 16 heures, au centre social et culturel Peyri, rue Joseph-Blein, l’association Mémoires et le Fogolâr Furlan présentent l’ouvrage “Blocs de pierre et coquilles d’amandes : Frioulans à Lyon”.

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