Actualités / Démocratie locale - mardi 08 janvier 2013

Un budget au service des Vaudais et du développement de la ville

AVEC près de 23,5 millions d’euros en investissement sur un budget total de 95 millions d’euros, la Ville continue, selon son Premier adjoint chargé des Finances, Saïd Yahiaoui, à favoriser certains secteurs, notamment ceux qui touchent à la vie des familles, comme l’éducation et la petite enfance. Depuis 2008, vingt-trois classes ont été ouvertes dans les écoles, auxquelles il faut ajouter huit classes créées à la rentrée 2012-2013 et une prévision de six classes l’année prochaine. “Cela illustre l’attractivité de notre territoire et son développement, explique Saïd Yahiaoui. Et représente un fort investissement de la Ville”. Ainsi, le budget alloué à l’éducation reste le premier poste de dépenses, tant en investissement qu’en fonctionnement. Pour les écoles, l’investissement s’élèvera à 4,1 millions d’euros dont 1,8 millions d’euros pour le groupe scolaire Henri-Wallon à La Grappinière, 963 000 euros pour la réhabilitation de l’école Grandclément et la création de son restaurant scolaire au Village, 650 000 euros pour l’extension de l’élémentaire à Langevin toujours au Village, 240000 euros pour les études et achat de foncier de la future école René-Beauverie au Pré de l’Herpe. De même, une trentaine de places sera créée en crèche d’ici à fin 2013 : quinze au centre-ville et quinze à l’espace municipal Cachin pour un montant de 175 000 euros. Autre secteur de la Ville où l’investissement est fort : le sport. 4,2 millions d’euros sont prévus, principalement pour la construction du centre aquatique (4,1 millions d’euros) au Mas du Taureau. 100 000 euros sont réservés aux études d’agrandissement du stade Jomard.

L’investissement dans le secteur culturel portera sur la fin des travaux et l’ouverture du Pôle d’astronomie et de culture spatiale (Pacs) pour 3,7 millions d’euros. Enfin, le remboursement du capital de la dette s’élève à près de 4,3 millions d’euros. Pour financer ces investissements, la Ville dispose de ressources propres (fonds de compensation de la TVA et subventions d’équipements) pour un montant de 7,6 millions d’euros. Elle autofinance 4,3 millions d’euros et a recours à l’emprunt pour 10 millions d’euros.

Côté fonctionnement, ce sont 71,5 millions d’euros qui sont affectés aux besoins des Vaudais : “Nous gardons un projet ambitieux avec des investissements forts, explique le maire, Bernard Genin. Mais nous n'oublions pas que nous sommes à la fois une ville en renouvellement urbain et en développement, avec une population en grande difficulté. C’est pourquoi, les Vaudais doivent avoir avec eux une équipe municipale qui maintienne un service public fort. Nous ne voulons pas réduire notre politique sociale”.

Les dépenses de fonctionnement serviront donc le développement de la politique éducative (restauration scolaire, transports liés aux activités des enfants...) mais aussi d’entretien du patrimoine et des espaces publics. Autant de charges générales pour un montant de 15 millions d’euros qui comprennent encore les dépenses d’énergie, d’eau, de chauffage ou de téléphone. Et bien sûr, l’ensemble des frais de personnel (personnel des écoles, des crèches, du CCAS et de l’ensemble des services municipaux) pour un montant de 40,5 millions d’euros. Les dépenses de fonctionnement servent aussi la politique sociale voulue par la Ville avec 5 millions d’euros de subventions aux associations et un million d’euros au Centre communal d’action sociale (CCAS). Pour assurer son financement, la Ville dispose principalement des impôts et taxes (impôts locaux, compensation de la taxe professionnelle, dotation de solidarité communautaire et diverses taxes) pour 40 millions d’euros et de dotations et subventions pour 27 millions d’euros. Au nom de Lutte ouvrière, Nathalie Arthaud s’est dite “solidaire de ces choix qui privilégient la politique éducative et la solidarité. Elle garantit ainsi aux familles que leurs enfants aient accès à la culture, à la cantine, aux activités de loisirs”. Quand Philippe Zittoun, pour le groupe Agir à gauche avec les Vaudais, a salué “une ville qui investit sur son avenir et, dans cette période de crise, un budget mesuré dans ses dépenses”. La majorité du Front de gauche, par la voix de Paul Boghossian, a rappelé “les orientations qui ont conduit à l’élaboration de ce budget, la situation toujours précaire des Vaudais et l’importance de ne pas baisser les services à la population au moment où les besoins se font les plus pressants”.

Edith Gatuing

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