Actualités / Enfance / Jeunesse - mardi 04 mars 2014

Des cas de gale déclarés à l’école Ambroise-Croizat

QUELQUES PARENTS ont gardé leurs enfants à la maison quand ils ont su que des cas de gale étaient manifestes à l’école élémentaire Ambroise-Croizat au sud de la ville. A ce jour, quatre élèves et une professeure ont été touchés par cette épidémie qui semble aujourd’hui enrayée. “Nous avons mis en oeuvre les recommandations de l’Agence régionale de santé : nettoyage des locaux, consignes d’hygiène stricte pour le restaurant scolaire et une attention particulière au lavage des mains. Les enfants atteints sont restés chez eux le temps que les parasites meurent”, indique Marie-France Vieux-Marcaud, adjointe déléguée à l’Education. L’élue s’est rendue à l’école le 21 février “avec l’inspecteur d’Académie pour rencontrer les représentants élus des parents d’élèves de maternelle et primaire”. Les parents ont fait passer une information et des consignes dans toutes les classes et l’infirmière scolaire a examiné les enfants.

Un traitement difficile d’accès

Face à la recrudescence de cette maladie, un problème non négligeable se pose actuellement, celui de la difficulté d’accès au traitement. Les dermatologues et autres médecins alertent depuis plusieurs mois sur ce point en mettant en cause la pénurie persistante du traitement de référence, ainsi que le coût dissuasif des médicaments qui, pour la plupart, ne sont pas remboursés par la sécurité sociale. Selon les calculs de l’Institut de veille sanitaire, lorsqu’un cas de gale survient dans une famille, traiter la personne et protéger son entourage coûte 75 euros. Sans compter qu’il faut aussi traiter la literie et les vêtements.

Contrairement aux idées reçues, la gale n’est pas liée à un manque d’hygiène. Elle touche toutes les classes sociales. Mais ce qui peut faire la différence d’une classe à l’autre, c’est la rapidité de la prise en charge permettant de stopper la propagation du parasite.

Fabienne Machurat