Actualités / Enfance / Jeunesse - mercredi 17 septembre 2014

La rentrée des lycées vaudais

Lycée Doisneau, une rentrée sous de bons auspices

UN TAUX de réussite au baccalauréat en progression de huit points par rapport à l’an dernier, une bonne fluidité des parcours des lycéens qui les conduit à s’orienter non pas par défaut, mais par rapport à de vrais projets professionnels, une équipe pédagogique au complet et des effectifs qui se maintiennent, voilà de quoi donner satisfaction à l’ensemble de l’équipe du lycée, dès la rentrée. “Nous sommes très contents et très fiers de voir que le travail de fond mené sur le long terme produise des résultats”, commente Bernard Rosier, le proviseur du lycée. Cette année, ce sont 672 lycéens qui pourront bénéficier d’un enseignement visant l’excellence et d’un accompagnement éducatif performant : “Nous pratiquons une politique d’encadrement et de suivi très volontaire, ce qui permet de faire ressortir les capacités des élèves”, souligne le proviseur. Que ce soit à travers les différentes filières d’enseignement, les options obligatoires ou facultatives, les élèves trouvent matière à ouvrir leur esprit et peaufiner leur orientation : “Nous avons passé beaucoup de temps à travailler sur l’orientation d’où une baisse notable de redoublement”, se satisfait Bernard Rosier. La diversité des apprentissages, des savoirs, pro- posée à un public tout autant diversifié s’avère, selon lui, “une vraie force, une richesse formidable” qui s’inscrit parfaitement dans le paysage vaudais : “Les relais des collectivités locales et territoriales se passent bien car nous sommes sur la même longueur d’onde”, souligne-t-il.

J.P

Les Canuts gardent le cap

NOS ÉLÈVES entrent dans une formation professionnelle. Ils vont apprendre un métier, acquérir des compétences, faire les gestes appropriés, tout en respectant les règles strictes de sécurité lors du travail en ateliers”, précise Eric Dupraz, le nouveau proviseur. Ces éléments constituent le socle de l’enseignement dispensé au lycée professionnel Les Canuts et doivent conduire les élèves à une certaine autonomie : “Ils vont apprendre à organiser leur travail, ils doivent pouvoir être en mesure de garder un esprit critique, acquérir des droits tout en respectant leurs devoirs”, poursuit-il. Il sait pouvoir s’appuyer, dès la rentrée sur une équipe pédagogique et administrative au complet, auprès d’un effectif d’élèves sensiblement identique à celui de l’an dernier. Il compte poursuivre la politique de son prédécesseur, David Laposse qui a été nommé au lycée Chaplin à Décines : “L’implication au sein du territoire reste la même, avec la poursuite des liens avec son environnement, aussi bien sur le plan culturel que professionnel, en lien avec les institutions et les entreprises vaudaises”.

J.P

Lycée Boisard : 100% d’insertion professionnelle

L’ÉCOLE de production Boisard, école privée reconnue par l’Etat, prépare à 12 diplômes CAP et des bacs pro dans différents métiers de l’industrie, de l’automobile, du bâtiment, de l’ameublement. Elle affiche un taux de réussite exemplaire (95,6%) ainsi que de très bons résultats au concours régional du meilleur apprenti de France. “Trois médailles d’or ont été décernées à nos élèves et l’un d’eux, en mécanique d’usinage, est sélectionné pour le concours national”, indique Bernard Fayolle, le nouveau directeur de l’établissement. Ici, la clé de la réussite, c’est l’envie d’apprendre un métier. “C’est ce qui permet à des jeunes qui n’ont pas eu de bons résultats scolaires ou ont été recalés dans d’autres établissements de réenclencher une spirale positive”, commente Sandrine Houx- Plantier, chargée du recrutement des élèves. Ce qui motive aussi les apprentis, c’est de savoir que s’ils réussissent leur diplôme, “ils ont 100% de chance de trouver du travail dans les trois mois après la sortie de l’école”. En cette rentrée, il y a déjà 180 inscrits. Parmi les élèves, beaucoup viennent de l’Est lyonnais, mais peu de Vaulx-en-Velin et l’on compte 5% de filles. L’école de production mérite d’être mieux connue à l’échelle de la commune. Elle permet d’apprendre un métier en réalisant des travaux commandés par des clients et des projets hors du commun. Ce qui favorise l’initiative, la responsabilité, le travail en équipe et le goût du travail bien fait. Elle n’est pas inaccessible à la jeunesse vaudaise.

F.M

Photo © Megane Zsombok