Actualités / Société - mardi 12 mars 2013

Noëlle Grégoire, une femme des luttes

De nombreuses personnes étaient au rendez-vous : différentes générations réunies au centre social Levy pour évoquer le souvenir de celle que beaucoup appelaient Nono. Noëlle Grégoire, militante politique et associative, était issue d’une famille immigrée italienne. Son père, travaillait à l’usine Tase. Communiste, il avait rejoint dans sa jeunesse les brigades internationales. Noëlle tenait de lui les valeurs de partage, l’amour des autres, le souci de lutter pour le progrès humain…  Comme lui, elle a rejoint le PCF. Elle a par ailleurs adhéré à l’Union des Femmes françaises, au Mouvement de la Paix, elle a été élue municipale et secrétaire du centre social Georges-Levy. Elle a marqué sa ville et son quartier, la Grappinière.

François Grégoire a témoigné du parcours de sa compagne et de la vie qu’ils ont partagée. Monique Martin présidente de l’association Mémoires a placé Nono Grégoire au rang des “sacrées bonnes femmes”. Reprenant les mots de Maurice Charrier : “Elle fait partie de cette trempe de femmes qui par leur droiture, leur abnégation, leur militantisme, leur gentillesse nous aident à traverser la vie avec du baume au cœur”. A l’image d’autres Vaudaises : Mado Joubert, Marinette Angeli, Joséphine Peyri, Olga et Simone Blanc, Marie-Ghislaine Chassine… “Des combattantes qui nous ont apporté leur vision et leur richesse”, a conclu Nassredine Hassani, représentant la municipalité.

4891 vues

Commentaires

Vaulx-en-Velin > Journal > Actualités > Société > Noëlle Grégoire, une femme des luttes