Journal N°37 /
Rachid Diri

Il a commencé la mandole en autodidacte, guidé par ses oreilles. Aujourd’hui, le voilà qui enregistre de la musique folklorique berbère. A 25 ans, Rachid Diri en est à son troisième opus.

Surprenant pour un jeune vaudais qui enregistre en langue amazigh, dans la Kabylie de ses origines. Le chanteur marche sur les traces de Lounès Matoub, figure de proue de la culture berbère. “J’ai enregistré cet été mon troisième album, lance le musicien. Il s’intitule Aggerouf, qui se traduit par trésor en kabyle. C’est un hommage à toutes les femmes. Je suis très attaché au patrimoine berbère et surtout à la langue. Pour composer, l’inspiration me vient lorsque je médite seul. Avec ma musique, je tente de faire passer des messages de tolérance et de paix”. Grâce à de nombreuses scènes à son actif et des succès d’estime, Rachid espère trouver un producteur et promouvoir avec son instrument le patrimoine kabyle.