Journal N°37 /
Zinedine Draïdi

A 47 ans il vient de quitter Givors pour entraîner l’Olympique de Vaulx. Lui qui ne pourrait vivre sans le foot a été séduit par l’esprit et le niveau du club.

On a retrouvé le vrai Zizou ! Et il était gardien de buts ! De Givors et de Feyzin notamment. Zinedine Draïdi, qui vient de rejoindre l’Olympique de Vaulx pour entraîner son équipe première, a depuis sa naissance ainsi été surnommé. “Je m’occupais jusqu’à présent de Givors, qui évolue au plus haut niveau départemental”, explique-t-il. Et assure ne pas avoir hésité lorsque Taz Fartas lui a proposé de rejoindre son staff technique. “J’habite depuis deux ans à Vaulx et le président du club est un ami. L’excellent travail mené auprès des jeunes, et qui porte ses fruits, a achevé de me convaincre”, ajoute-t-il. Zinedine a découvert le foot à 6 ans et la passion ne l’a plus quitté. “Après avoir gardé les buts de nombreux clubs de la ligue Rhône-Alpes, j’ai passé mon diplôme d’entraîneur il y a quinze ans”, retrace-t-il. Passé également par l’AS algérienne de Villeurbanne ou encore Grigny, il voit dans son sport une “école de la vie”. Où l’on fait face à l’adversité “sans se faire la guerre mais en respectant les règles et les arbitres”. Quant à son passé de gardien, il le met en cohérence avec sa vie d’éducateur. “Sur le terrain, nous avons du recul, voyons l’ensemble de jeu et sommes un peu des meneurs d’hommes”, souligne-t-il. Il n’est qu’à voir s’époumoner tous les Lloris de France pour placer leurs joueurs lorsque l’équipe adverse s’apprête à tirer un coup franc.

Côté objectifs, l’entraîneur attend la trêve pour être précis mais reconnaît qu’avec “cette équipe qui joue ensemble depuis déjà dix ans, et en travaillant beaucoup, viser le haut du tableau” n’est pas une hérésie...

S.L