Journal N°38 /
Binta Paye

Sept mois de repos forcé. Un crève-cœur, tant Binta Paye prend du plaisir sur les terrains de handball, et ce “malgré le stress”.

A 24 ans, l’arrière de l’Asul depuis quelques années, interrompues par un court passage à Celles-sur-Belle, vient en effet de se rompre les ligaments croisés aux Jeux africains en septembre. “Dur à digérer”, pour la jeune internationale sénégalaise. Mais celle qui a découvert le hand à 8 ans en milieu scolaire, puis au club de la Duchère garde en tête son projet de devenir professionnelle. Et assure apprendre aussi beaucoup de sa carrière internationale où elle a déjà porté le brassard de capitaine. “En Afrique, le jeu est davantage basé sur le contact alors que dans le championnat français on privilégie la technique”, explique-t-elle. Gageons que grâce à son sens du collectif, sa motivation et sa hargne, ses jolis desseins prendront forme.