Journal N°38 /
Isabelle Verdier

Isabelle Verdier a rejoint les représentants de parents d’élèves de l’école Mistral. Elle s’était déjà impliquée il y a quelques années.

“Elue ou pas élue, je m’intéresse à l’école”, déclare d’emblée Isabelle Verdier, mère de trois enfants, élèves à Mistral. Pour elle, c’est important de participer à la vie de l’établissement, d’accompagner la scolarité de ses enfants, “de se mobiliser quand il y a des choses à défendre, dit-elle. Il y a trois ans, j’ai participé à la nuit des écoles, pour la défense des postes Rased (1). Entre parents, nous avions établi une liste de mails pour nous tenir au courant. Notre mobilisation aux côtés des enseignants avait alors porté ses fruits”. Isabelle fait aussi partie des parents qui depuis septembre 2008 font marcher le pédibus, sur le secteur du Pont des Planches. “Un adulte conduit un petit groupe d’enfants à l’école, à pied. C’est sympa, ça permet de créer des liens, décharge un peu les autres parents et les enfants sont contents, résume-t-elle. Quatre ou cinq lignes sont en place autour de l’école Mistral”. Le lundi est son jour “pédibus”.

En revanche, les trajets qui la mènent à son travail, elle ne les fait ni à pied, ni en bus. Son métier de biologiste spécialisée en bactériologie, la conduit jusqu’à l’hôpital de Bourg- en-Bresse, ce depuis 2006. “Je travaille à 60% pour concilier vie de famille et travail. J’exerce dans un laboratoire de biologie médicale, un labo de taille humaine qui me convient bien”, indique-t-elle. Avant cela, elle a fait quatre ans d’assistanat à l’Hôpital Debrousse et à Edouard-Herriot. C’était d’autres conditions de travail. L’hôpital de Bourg lui sied mieux, alors tant pis pour les kilomètres ! Pour une fois, c’est la femme qui fait la route... Jacques, son mari travaille à deux pas de Vaulx, il est enseignant chercheur, en électronique, à l’Insa (2). Lui est un mordu de rugby... Isabelle a un penchant pour la danse. “De l’âge de 12 ans jusqu’à 35 ans, j’ai pratiqué la danse folklorique ukrainienne au sein du groupe Steppes”– dans le quartier de Grange-Blanche où elle a grandi et fait ses études de pharmacie –“Nous partions à travers la France pour participer à des fêtes, faire des spectacles. A deux reprises nous sommes allés en Ukraine”, raconte-t-elle. Et l’envie est là de renouer avec la danse.

F.M

(1) Réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté

(2) Institut national des sciences appliquées