Journal N°39 /
Samira Edou

Défendre les droits de l’homme, tel est le combat que cette étudiante compte mener. Un acte militant qu’elle revendique, tant elle est sensible aux injustices.

“J’ai grandi au Cameroun et je me suis très vite intéressée à ce sujet”, raconte-t-elle. Samira arrive en France en 2004. “J’ai tout de suite senti le décalage et j’ai été frappée par le contraste qu’il y a entre les pays, autour de la défense des droits de l’homme. Il y a ceux pour qui l’accès à l’eau, à l’éducation est normal et d’autres où tout cela est encore en chantier”, considère-t-elle. Elle vient d’intégrer pour un an la Maison de la justice et du droit dans le cadre du service civique volontaire : “Je suis contente car pendant deux ans, j’ai dû travailler dans un autre secteur qui n’avait rien à voir avec ma formation”, explique-t-elle. Elle ne perd pas de vue sa vocation et envisage de pouvoir se consacrer de nouveau “aux droits de l’homme au niveau international”.

J.P