Journal N°41 /
HTP anti-graffiti

L’entreprise est novatrice dans la lutte contre le vandalisme et les inscriptions laissées à la hâte. HTP efface les tags laissés sur les murs mais insiste sur la valorisation du personnel.

Même si la lutte anti-graffitis est leur cœur de métier, HTP (Haute technologie peinture) anti-graffiti sait faire la différence entre ce qui est de l’art et du vandalisme. D’ailleurs, on fait appel à eux pour enlever des signatures ou injures. Tout a démarré en 2005 lorsque la société créée en 1990 à Paris s’implante à Décines. La structure est alors pionnière dans l’effacement des graffitis. En 2008, l’entreprise arrive à Vaulx-en-Velin, au Petit-Pont. Une volonté affichée de rester au cœur des quartiers populaires. “Nous avions commencé avec cinq personnes, explique Maria Lamier, directrice de l’agence vaudaise. Aujourd’hui, nous sommes une vingtaine de salariés avec un chiffre d’affaires d’un million d’euros. Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas en périphérie que l’on trouve le plus de graffitis mais sur les pentes de la Croix-Rousse”.

Sur toute la région, les agents interviennent grâce à des véhicules autonomes en eau et en électricité. Et travaillent avec la technique de l’hydrogommage, en propulsant à faible pression de l’eau mélangée à de micro-granulats. D’autres produits sont utilisés comme des solvants biodégradables. Les nettoyeurs sont également équipés de peinture pour recouvrir les murs à l’identique et effacer les balafres laissées par des tagueurs. HTP favorise un recrutement axé vers la diversité et s’appuie sur des employés issus de tous les horizons. Une force pour l’entreprise qui travaille beaucoup par l’insertion avec les missions locales. Par ailleurs, elle a signé la charte de la diversité en 2008. Pour persister dans cet engagement, HTP se lance dans une démarche la labélisation auprès du ministère de l’Egalité des chances, pour une meilleure considération du travail des équipes. Une chose qui ne s’efface pas.

Pratique :  www.antigraffiti-htp.fr