Journal N°42 /
Mohamed Abdi

Pour lui hors de question de rester l’hiver les bras croisés. Surtout quand les jours sombres pointent le bout de leur nez et qu’on a besoin d’aide.

Ainsi Mohamed a rejoint les rangs des bénévoles des Restos du cœur de Vaulx. Par envie mais surtout avec la volonté d’aider les gens. “Pour ma part, je ne pouvais rester planter là sans rien faire, lance-t-il enthousiaste. Je suis d’origine somalienne, forcément je sais ce qu’est la famine. C’est quand même intolérable dans un pays comme le nôtre que des populations n’aient pas de quoi faire face aux dépenses quotidiennes. Au-delà de cet aspect, avec l’équipe de bénévoles, on forme une grande famille. Je me sens un peu comme le petit dernier”. Un petit dernier de 34 ans qui exerce parallèlement à son bénévolat la profession de maçon. Sa plus grande satisfaction : voir un sourire de soulagement ou entendre un simple merci.