Journal N°44 /
Melissa Jarrar

A 21 ans cette étudiante en management des organisations sportives vient de débuter un stage à l’Office municipal des sports de Vaulx. Escrimeuse de haut niveau, elle croit dur comme fer aux vertus de sa discipline.

On peut se passionner pour le curling, sauter de son siège en hurlant quand un cycliste français est sur le point de remporter l’étape de l’Alpe d’Huez du tour de France et verser une petite larme quand les handballeuses tricolores échouent en finale de la coupe du Monde tout en étant tout à fait saine d’esprit. Ainsi Mélissa Jarrar, en stage jusque fin juin à l’Office municipal des sports (OMS), et qui souhaite faire de sa passion un métier. “Je prépare un master 1 en management des organisations sportives à Lyon 1”, explique la jeune femme. Elle s’est vu confier deux principales missions : participer à l’organisation de différents événements, comme la Ronde vaudaise, Jeux Vaulx-lympiques à l’occasion des Jeux olympiques de Londres de cet été ou encore le prochain gala des sportifs. En parallèle, Mélissa va aider au développement des clubs sportifs de Vaulx, et principalement ceux confrontés à des difficultés. “Certains demandent parfois des subventions et ne comprennent pas pourquoi leurs dossiers sont retoqués”, poursuit-elle.

Déjà enthousiaste quand il s’agit d’évoquer son rôle à l’OMS, elle s’emballe quand on aborde l’escrime. Sociétaire de l’Académie d’escrime de Bron, Melissa a participé aux championnats de France de 2e division au début du mois. A 21 ans, elle vise la 1re division, arbitre parfois et souhaite développer son sport. “Il faut briser le cliché qui le dit réservé à une élite“. La ligue de Rhône-Alpes incite d’ailleurs les clubs à travailler avec les centres sociaux pour le faire découvrir au plus grand nombre. Mais pourquoi est-ce si important de jouer les d’Artagnan en plastron blanc ? “Chaque adversaire est différent. On doit se remettre en cause à chaque match”, assure celle qui est persuadée que le “sport peut faire changer les mentalités et briser les préjugés”.

SL