Journal N°48 /
Hortense Dumas

A 24 ans, cette dingue de sport vient de rejoindre le Cercle d’escrime vaudais. Et se passionne pour l’éducation. A cette discipline, mais pas seulement.

Bien dans ses baskets, Hortense Dumas, très bien même. Cette sportive tous terrains a rejoint le Cercle d’escrime vaudais il y a quelques mois. Titulaire d’un brevet professionnel Jeps “activités sportives pour tous” qui lui permet d’initier à 90 sports, elle offre une nouvelle corde à l’arc du Cercle. “Pendant les vacances de février, j’ai initié les jeunes du centre social Georges-Levy mais aussi ceux de l’école ouverte de Barbusse. Je tiens à l’aspect ludique de cette découverte d’un sport inconnu”, lance-t-elle dans un large sourire. Et dans la droite ligne du projet du club : démocratiser l’accès à ce sport que l’on imagine trop souvent réservé à une élite. Et pourquoi pas, en séduire certains et les amener à rejoindre ses rangs. A les voir fiers comme d’Artagnan avec leur fleuret de plastique noir, l’on y croit. “L’escrime parle tout de suite, ce n’est pas un sport classique”, confirme Hortense. Qui avoue avoir rêvé, plus jeune, d’enfiler le masque et le plastron. Eloge de la patience : la voici en passe d’en faire son métier. Une passionnée de sport qui n’est pas du genre à laisser son cerveau au vestiaire. “L’escrime est un sport fin qui demande d’allier puissance et réflexion. Un grand baraqué ne sera pas forcément doué”, assure la jeune éducatrice.

Tous terrains disions-nous. Alors qu’elle s’apprête à faire ses premières compétitions de sabre, elle pratique le kayak-polo et songe à se remettre au volley qu’elle a pratiqué pendant dix ans. Et en dehors des terrains ? “Je supporte les équipes de rugby et de hockey sur glace de Lyon !”, lance-t- elle, avant de louer les vertus de l’éducation sportive. “Apprendre différemment et faire passer des règles de vie à travers un sport, c’est juste énorme, je ne me vois pas faire autre chose”. Et ça fait plaisir à voir.

S.L