Journal N°49 /
Anissa Tamene

Danseuse ou slammeuse ? Difficile pour elle de répondre à cette question. Une chose est sûre, la jeune femme déborde d’énergie. Une énergie qu’elle investit au quotidien.

Elle est un peu une touche à tout dans le domaine de la danse : du jazz à la GRS, en passant par la danse africaine et le hip hop. Mais tout a débuté à Trappes, d’où la danseuse est originaire. Elle ne viendra à Lyon que quelques années plus tard, dans le cadre de ses études en arts du spectacle. C’est à la Fédévo, l’association vaudaise connue pour démocratiser le hip-hop et les cultures urbaines, qu’elle pose ses valises. Anissa y donne bénévolement des cours de danse. Chorégraphe, elle accompagne également les jeunes pour monter des projets ou participer à des représentations scéniques. “Chaque danse est une forme d’expression avec des codes et des parties très techniques, explique-t-elle. Chacune est chargée d’énergie mais dans le hip-hop, j’ai trouvé celle qui me correspond. Je me suis donc formée dès 2001. La même année, j’ai passé un brevet en danse”. Parallèlement, la danseuse se transforme en femme de lettres en écrivant des textes. “J’ai toujours écrit, poursuit-elle. Je mets des mots sur des choses qui me touchent. Parfois des thèmes personnels comme l’absence, l’amour ou l’injustice. Le slam est pour ma part quelque chose de spirituel”. Toujours en quête de projets, la slammeuse envisage de se former à la harpe pour mettre ses textes en mélodie. Il n’y a pourtant pas que le slam et la danse dans la vie d’Anissa, la jeune femme est également une sportive dans l’âme, en pratiquant la danse bien-sûr, mais aussi le tennis. Jamais essoufflée, Anissa reste tout le temps motivée.

R.C