Journal N°50 /
David Favel

Animateur des ateliers rap à la Fédévo, David reste une personne plutôt discrète. Un homme d’action qui préfère rester dans l’ombre.

Savoir poser ses sentiments sur une feuille de papier ou plus simplement avoir des conseils pour plus de prestance sur scène. Depuis janvier, David Favel s’occupe des ateliers rap de la Fédévo, la Fédération vaudaise de hip-hop et des cultures urbaines. Ainsi, avec plus d’une dizaine de jeunes, il encadre l’écriture et aide les artistes en herbe à vaincre leur timidité. “C’est une première année, on essaye de poser les bases pour que les jeunes puissent avoir confiance, explique-t-il. A terme on essayera de monter des scènes ou un spectacle, pour montrer leur progression. L’idée est de les former, de les conseiller et de leur trouver des salles. Et pour les plus motivés, des sessions de studio abordables. Enfin, il faut qu’ils puissent écrire convenablement”. Des conseils et une expérience que l’encadrant âgé de 35 ans dispense. Ce dernier a eu une carrière dans le domaine musical. Les plus âgés se souviennent sûrement du groupe Ethos. Mais, depuis, David est passé de l’autre côté de la scène. Entre autre avec le Killa Sound Massive et dans l’événementiel. Plus posé, il se forme aussi en passant un brevet dans le domaine de l’animation et de la médiation culturelle. Mais il n’y a pas que la musique. Plutôt discret sur ce domaine, David enfile les gants et s’entraîne régulièrement au jiu-jistu brésilien. Malgré un planning chargé, il reste très calme et très serein.

R.C