Journal N°52 /
Pierre-Emmanuel Faure

Ce passionné d’audiovisuel au profil littéraire est chargé de communication et de médiation au sein de l’association Dans tous les sens.

Si Pierre-Emmanuel Faure prétend avoir délaissé ses rêves d’enfant, il n’en reste pas moins attaché au désir d’évoluer et n’a pas pour autant renoncé à en inventer de nouveaux “avec plus d’objectivité” : “C’est dur de se rendre compte qu’on a été naïf, mais grandir, c’est transformer la forme de son rêve et non se raccrocher à des illusions qui ne correspondent pas à notre vie”. C’est sans doute aussi, parce qu’à 32 ans, ce qui est devenu essentiel pour lui est de sortir de la précarité : “J’ai fait une formation audiovisuelle après un bac littéraire et avoir été étudiant à Lyon 2 en sociologie et ethnologie. J’étais passionné par le cinéma et à 25 ans, je n’avais pas envie d’avoir de regret”. Donc, le jeune homme se lance dans un parcours cinématographique : “J’ai réalisé des courts métrages, fait de la captation d’images de spectacles vivants, des films d’entreprises”. L’aventure paraît exaltante et propice à faire aboutir son espoir de réaliser, un jour, un long métrage. Sauf que la précarité a ses limites : “Si c’est pour passer son temps à faire des films d’entreprises pour gagner sa vie, pour moi ça n’a plus de sens. Autant avoir un autre métier et pratiquer l’audiovisuel comme hobby”.

Ainsi, il n’hésite pas une seconde lorsque l’opportunité d’intégrer la petite équipe de l’association Dans tous les sens se présente : “J’ai vu l’annonce à Pôle-emploi. Ayant un profil littéraire, j’ai tout de suite été motivé par l’activité de l’association basée sur l’écriture. J’ai eu la chance d’être très bien accueilli. J’ai déjà pris mes marques auprès des adhérents de la structure et je découvre la ville et ses habitants”.

J. P