Journal N°52 /
Julia Martin

Lorsque Julia parle de Nevers, sa ville natale, on pense à Marguerite Duras dans Hiroshima mon amour: “Nevers peut être mesurée au pas d’un enfant”. Pour la jeune fille, venue faire son service civique à l’association Dans tous les sens, “lorsque l’on habite à Nevers, il faut s’expatrier”.

C’est ce qu’elle a fait, à Nantes puis en Allemagne. Un master de médiation culturelle en poche, elle débarque ensuite à Lyon, “pour avoir une expérience en France avant de chercher du travail”. Tout naturellement, sa recherche la porte vers l’écriture. On ne naît pas dans la ville natale de Duras pour rien. La mission l’enchante : “Je dois m’occuper de la réalisation d’un recueil de témoignages de personnes qui ont connu Marie-Gislaine Chassine”. Un personnage qui la touche particulièrement et dont elle a pu apprécier le style : “C’est formidable qu’elle ait pu coucher sur le papier son histoire grâce aux ateliers d’écriture”.

J.P