Archives / Journal N°53 - lundi 04 juin 2012

Le centre aquatique fait l’unanimité

Centre aquatique

Le futur centre aquatique verra le jour fin 2014, début 2015 a annoncé Philippe Zittoun, adjoint au Sport, lors du conseil municipal le 23 mai. Au cours duquel les élus ont voté à l’unanimité le choix du maître d’œuvre retenu par le jury du concours. C’est le groupement Coste architecture qui a été désigné. Le centre aquatique sera construit le long de l’avenue Maurice-Thorez, face à l’espace Frachon. “La piscine Jean-Gelet ne sera pas démolie pendant la construction afin qu’il n’y ait pas de rupture de charge”, précisait l’adjoint. A terme, les Vaudais disposeront de trois bassins : un bassin de natation de 25 mètres homologué, un autre bassin multifonction de 25 mètres et un bassin loisirs pour les jeux d’eau et animations. Les espaces extérieurs d’environ 2000 mètres carrés seront équipés d’aires de jeux. Le tout “avec la volonté de réaliser un équipement structurant de la ville, en même temps qu’un pôle de vie et d’animation sur le quartier”, expliquait Philippe Zittoun. Les Vaudais pourront voir le projet qui sera exposé à la piscine Jean-Gelet dès la mi-juin.

Périmètre de protection de la Tase

Les élus ont aussi eu à se prononcer sur la modification du périmètre de protection de l’usine Tase. Dont l’inscription sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques a permis de sauvegarder la façade et de définir des règles d’urbanisme dans un périmètre de 500 mètres. Or, notait le maire, Bernard Genin, “ce périmètre comprend des zones qui aujourd’hui sont vides, notamment derrière l’usine, et où il y a des projets. Et il exclut une des maisons des ingénieurs qui pourtant fait partie de ce patrimoine original”. Sur proposition de l’architecte des bâtiments de France, un nouveau périmètre a été défini. Qui englobe toujours les petites et grandes cités Tase, ainsi que la maison Carmagnole, actuellement en travaux. “Mais il n’y a plus le stade Aubert par exemple, ce qui permettra d’engager, dès cet été, la réalisation du terrain synthétique sans avoir à demander la caution de l’architecte des bâtiments de France, soit une procédure lourde et longue”, ajoutait le maire. Sur ce dossier, les élus du groupe Réussir ensemble Vaulx-en-Velin (Revv) ont voté contre, regrettant “l’absence de débat avec les associations et les habitants”, justifiait Philippe Moine. Même avis du côté d’Hélène Geoffroy, pour le PS, qui votait pourtant la délibération. “Le périmètre a été décidé après discussions, notamment avec les associations, lors du comité de suivi participatif du Carré de soie, leur répondait le maire. Les zones exclues sont des zones de développement, d’ailleurs soumises aux règles d’urbanisme et au PLU. Or c’est bien grâce au développement derrière l’usine que l’usine elle-même a pu être préservée”, concluait-il.

Une SEM patrimoniale pour la Zac du centre-ville

Le Grand-Lyon a décidé de créer une société d’économie mixte (SEM) afin d’organiser le portage immobilier par les collectivités, pour certaines activités économiques de l'agglomération. Il s’agit notamment des activités dans les zones en renouvellement urbain, comme c’est le cas au centre-ville de Vaulx-en-Velin. C’est pourquoi, les élus ont eu à délibérer sur l’entrée de la Ville dans l’actionnariat de la SEM patrimoniale du Grand-Lyon. “Quand il y a un ou plusieurs opérateurs privés, ils attendent un rendement rapide sur placement, expliquait Saïd Yahiaoui, Premier adjoint chargé des Finances. De l’ordre de 12 %. Et quand il y a plusieurs propriétaires, ils sont tentés de vendre au plus offrant. Or, il y a une nécessité de cohérence dans l’offre de choix commercial”. Cohérence qui serait retrouvé avec un seul opérateur réuni sous forme de société d’économie mixte patrimoniale, c’est-à-dire où les collectivités sont les actionnaires majoritaires. “D’où, plus question de rendement immédiat, concluait Saïd Yahiaoui, puisque la SEM portera les murs commerciaux, le temps nécessaire à ce que l’activité soit lancée”.

E.G

Un fichier commun pour les demandes de logement social

Depuis le 27 avril, toutes les demandes de logements sociaux sont regroupées en un seul et unique fichier : le fichier commun de la demande locative sociale du Rhône. Près de 60 000 demandes dans le Rhône dont 21 000 dans le Grand-Lyon y sont regroupées. Concrètement, pour un demandeur, il n’ y a plus qu’un seul dossier à déposer. Si des mises à jour sont nécessaires, elles seront directement prises en compte par l’ensemble des partenaires, avec un suivi en temps réel. Ce nouveau système permettra une meilleure transparence et un meilleur suivi des publics prioritaires, comme les personnes handicapées, âgées ou à faibles ressources. Les principaux acteurs de cette démarche sont le Grand-Lyon, le Conseil général du Rhône et l’association ABC-HLM qui regroupe 26 bailleurs et l’Etat.

A Vaulx-en-Velin, la décision d’adhérer à ce fichier a été adoptée à l’unanimité mercredi 23 mai, lors du conseil municipal. La Ville s’est donc engagée dans la démarche initiée par le Grand-Lyon. L’ancien système d’enregistrement était compliqué et relevait parfois du parcours du combattant. Chaque bailleur et chaque collectivité travaillaient indépendamment. La participation de la Ville à ce fichier commun marque l’engagement de la collectivité dans un dispositif partenarial. Et pour pouvoir utiliser cette ressource, la Ville doit signer une convention avec l’association de gestion du fichier. Convention qui précise les conditions d’utilisation de la ressource, les profils d’accès, la charte déontologique et la participation financière. Deux représentants vaudais siégeront au conseil d’administration de la dite association, un titulaire, Jaques Fayat, adjoint au maire chargé du Logement et une suppléante, Laurence Bailly-Maître, adjointe déléguée à la Solidarité. Le budget de l’association est de 360 000 euros, un coût qui comprend la masse salariale, les prestations informatiques et l’envoi de courriers. 22 % sont financés par la communauté urbaine, 22 % par l’Etat, 22 % par les bailleurs sociaux, 14 % pour le Département du Rhône. Pour Vaulx-en-Velin, la participation est de 3500 euros pour l’année 2012.

R.C

Pratique : les demandes peuvent être déposées auprès des bailleurs ou du service municipal du Logement, immeuble Le Copernic,15 rue Jules- Romains (2e étage). Tél. 04 72 04 81 30.

Quelques chiffres en 2011

813 demandes de logement social à la Ville dont 614 pour les Vaudais.

56 % de logements sociaux à Vaulx.

880 attributions de logements sociaux dont 289 dans du logement neuf.

Trois questions à Jacques Fayat, adjoint au maire, délégué au Logement

Quel sera le gain de ce nouveau fichier pour la collectivité ?

Les dossiers seront traités beaucoup plus rapidement avec une plus grande lisibilité. La gestion sera directe grâce à l’association en charge de les traiter. J’y siégerai personnellement suppléé par Laurence Bailly-Maître, adjointe déléguée à la Solidarité et aux Actions sociales.

Que changera le fichier commun pour les services et les agents concernés ?

Pour la Ville, rien ne changera. Pour les publics concernés, ça ira plus vite à condition que tous les acteurs du logement jouent le jeu. Auquel cas, c’est un plus car elles ne feront plus autant de démarches. Il en sera de même pour les publics prioritaires comme les personnes en situation de handicap ou les personnes âgées. Les démarches seront simplifiées.

Et au niveau du logement social sur la ville, qu’en est-il ?

Le fichier ne pourra être un outil efficace que s’il y a de la vacance. Pour le moment, ce n’est pas le cas, compte tenu du renouvellement urbain. Nous en sommes à la seconde phase au Mas du Taureau. De nombreuses demandes concernent les grands logements type 4 et 5 qui restent très prisés par les familles nombreuses présentes sur le secteur.

Le feu d’artifice au Carré de soie

Traditionnellement tiré depuis l’hôtel de ville, le feu d’artifice est un événement dont la sécurité est de plus en plus stricte. Confronté au même problème, la ville voisine de Villeurbanne a cessé d’en produire un depuis deux ans. Les deux communes se sont alors rapprochées pour mettre en place ce qui sera “le deuxième feu de l’agglomération après celui de Lyon”, expliquait la maire au conseil municipal. C’est à l’hippodrome du Carré de soie, sur le site emblématique de la relation entre les deux villes, que Vaudais et Villeurbannais seront réunis pour la soirée festive du 13 juillet.

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