Journal N°56 /
Stéphane Gomez

Quand l'action n’est pas un vain mot mais le moteur d’un engagement militant mû par des valeurs de solidarité et de justice sociale : celui de Stéphane Gomez, 36 ans, qui remplace depuis quelques semaines Hélène Geoffroy, élue députée, et dont il était le suppléant à l’assemblée départementale.

Ce professeur d’histoire géographie dans un collège de Saint-Priest s’investit aussi au sein d’un syndicat enseignant et de la Ligue des droits de l’homme, dont il a présidé la fédération du Rhône jusqu’à son entrée au Conseil général. Quant à la politique, il doit son engagement, entre autres, à sa famille dont le cœur porte à gauche, et à Jacques Chirac. “En janvier 97, quand il a annoncé la dissolution de l’assemblée, j’ai immédiatement adhéré au Parti socialiste. C’était un geste tactique pour sauver son camp”, s’indigne-t-il. A des années lumières de sa conception de la politique. “J’ai la naïveté de croire en notre capacité à changer la vie des gens”. C’est donc à cela qu’il s’atèle depuis, conscient de la situation des habitants de Vaulx-en-Velin, son canton, enchaînant les campagnes qu’il adore, montant petit à petit les échelons du parti, jusqu’à son entrée au Conseil général et à sa première séance publique, le 20 juillet dernier.Sa tâche ne “se réduira pas à des inaugurations et des petits fours, mais comporte un énorme travail en commission, ou de participation à de multiples conseils d’administration comme ceux des quatre collèges de la commune”, insiste Stéphane Gomez. Un agenda musclé qu’il doit concilier avec son activité professionnelle même s’il espère pouvoir passer à mi-temps. Du coup, lui restera-t-il du temps pour se plonger dans les livres qu’il aime tant ? SL

Ce professeur d’histoire géographie dans un collège de Saint-Priest s’investit aussi au sein d’un syn- dicat enseignant et de la Ligue des droits de l’homme, dont il a présidé la fédération du Rhône jus- qu’à son entrée au Conseil général. Quant à la politique, il doit son engagement, entre autres, à sa famille dont le cœur porte à gauche, et à Jacques Chirac. “En janvier 97, quand il a annoncé la dissolu- tion de l’assemblée, j’ai immédiatement adhéré au Parti socialiste. C’était un geste tactique pour sauver son camp”, s’indigne-t-il. A des années lumières de sa conception de la politique. “J’ai la naïveté de croire en notre capacité à changer la vie des gens”. C’est donc à cela qu’il s’atèle depuis, conscient de la situation des habitants de Vaulx-en-Velin, son canton, enchaînant les campagnes qu’il adore, mon- tant petit à petit les échelons du parti, jusqu’à son entrée au Conseil général et à sa première séance publique, le 20 juillet dernier.Sa tâche ne “se réduira pas à des inaugurations et des petits fours, mais comporte un énorme travail en commission, ou de participation à de multiples conseils d’administration comme ceux des quatre collèges de la commune”, insiste Stéphane Gomez. Un agenda musclé qu’il doit concilier avec son activité pro- fessionnelle même s’il espère pouvoir passer à mi-temps. Du coup, lui restera-t-il du temps pour se plonger dans les livres qu’il aime tant ? SL