Actualités / Cultures - mercredi 05 février 2014 - (7 images)

Un poing c'est court : combinaison gagnante pour clap de fin réussi

4300

Attirés par une programmation mêlant drames et comédies, 4300 spectateurs se sont déplacés cette année pour le festival Un poing c’est court (dont 3000 scolaires), conférant à l’évènement un véritable esprit festivalier. Une fréquentation en légère hausse par rapport à l’an passé. Quant aux bénévoles, ils étaient 20.

24

Pour cette 14e édition, 24 films étaient en compétition, en provenance de nombreux pays : France, Belgique, Maroc, Mali, Luxembourg, Liban, Suisse, Canada, Bénin. Si beaucoup de ces oeuvres présentaient des interprètes méconnus (mais brillants pour la plupart), d’autres s’illustraient par un casting de choix. Ainsi, on a pu découvrir Hafsia Herzi, dans Où je mets ma pudeur de Léa Mysius, Sihame Haddad dans Abu Rami de Sabah Haider, ou encore Léa Drucker dans Avant que de tout perdre de Xavier Legrand. Un film qui portera les couleurs de la France à la prochaine cérémonie des Oscars. C’est d’ailleurs ce dernier qui a reçu le Grand prix du jury. Au total, en comptant les films hors compétition, près d’une centaine de court-métrages a été montré dans les quatre lieux de projection à travers la ville.

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Une carte blanche a été laissée à Johan Libereau lors de la soirée d’ouverture. L’acteur, qu’on a pu voir devant la caméra d’André Techiné pour Les témoins, a eu tout loisir de présenter les courts-métrages qu’il affectionne. D’autres soirées spéciales ont été programmées : une soirée du Liban, un théma sur la francophonie ou encore une soirée films animés. Les professionnels venus du monde entier ont pu échanger autour de ses séances. “Les rencontres que nous avons faites ici sont particulièrement savoureuses”, assure Annette Angoua Nguea, cinéaste camerounaise et membre du jury. Les enfants ont aussi pu exercer leur talent de réalisateur lors d’ateliers d’initiation.

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C’est le nombre de femmes du groupe de parole du centre social du Grand-Vire. Elles ont présenté, mercredi 22 janvier, Entre femmes en toute liberté, un documentaire tourné lors d’un week-end dans l’Ain, avec la participation de Médiactif, Femmes solidaires et de la réalisatrice Sophie Fueyo. Pendant les 20 minutes que dure leur film, ces Vaudaises de caractère, originaires du monde entier, parlent de leurs espoirs, de leurs regrets et de leurs souvenirs, sans céder à la nostalgie ou au pathos. Lors de cette même séance réservée aux productions vaudaises, des courts métrages des élèves du lycée des Canuts, de la classe Ulis du collège Jacques-Duclos et des résidents d’Habitat jeune ont été visionnés.

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Bien installée dans les nouveaux fauteuils grenat des Amphis, une centaine de courageux a profité pleinement de la soirée le Court de nuit, vendredi 24 janvier. Durant 9 heures – de 20h30 à 5h30 –, 25 films leur ont été proposés, le tout entrecoupé de pauses pour goûter à quelques gourmandises ou simplement s’étirer un peu. A l’issue de cette nuit, les participants ont choisi d’attribuer le prix du public à l’irrésistible J’aime beaucoup ta mère, de Julien War et Rémy Four.

Maxence Knepper
Crédit photos © Marion Parent 

Le palmarès de la 14e édition : Prix petite enfance : Emilie, d’Olivier Pesh. Prix enfance : Qui sont les super héros ?, de Cisko. Prix collège : La virée à Paname, de Carine May et Hakim Zouhani. Prix lycée : La fugue, de Jean-Bernard Marlin. Prix jury adulte et prix spécial du jury pro: Margelle, d’Omar Mouldouira. Prix jury jeune : La lumière du phare, d’Hélène Milano. Prix de la francophonie et prix ENTPE/Ensal : Welkom, de Pablo Munoz Gomez. Prix du public : J’aime beaucoup ta mère, de Julien War et Remy Four. Prix de la presse : Cadavre exquis, de Lea Mysius. Prix du meilleur scénario : Les larmes du bourreau, de Layth Abdulamir. Grand prix : Avant que de tout perdre, de Xavier Legrand.

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