Portraits / Journal N°60 - mardi 06 novembre 2012

Abdelkader Belarbi, formateur de grands noms

LE FOOT, c’est pour lui une longue aventure. Une histoire qui démarre à Bron club, jadis un grand club régional. “J’ai découvert le ballon rond à Villeurbanne, où j’ai grandi rue Olivier- de-Serres puis on a déménagé aux Buers, évoque-t-il. J’ai été attaquant. J’ai joué à l’UGA Décines et à l’AS Bron. A l’âge de 16 ans, une blessure m’a éloigné des terrains et du haut niveau”. Quelque temps sur le banc, il reprend peu à peu le dessus. Mais à 22 ans, les espoirs de devenir joueur professionnel s’évanouissent. Seule la passion reste. Une passion qui le pousse à s’orienter vers les entraînements. “J’ai passé le brevet d’Etat et parallèlement, j’ai eu un cursus scolaire normal, reprend-t-il. Avec un Deug en économie et en gestion, puis une licence en sciences de l’éducation. J’ai d’abord entraîné les jeunes à Bron dès 18 ans. Puis, petit à petit, je me suis spécialisé dans cette voie. Et, j’ai finalisé une autre licence en sciences et techniques des activités physiques et sportives, mention entraînement”.

En 2000, Abdelkader est recruté comme coach par l’Olympique lyonnais. Il commence par les petits puis se dirige vers les adolescents en s’occupant des U17. Un sacré changement : “Dans les petits clubs, on fait davantage de discipline. On veille à ce que les joueurs soient bien présents et qu’ils ne se comportent pas comme dans une cour de récréation. Dans les centres de formation, on axe beaucoup sur la pédagogie. Bien sûr on a plus de moyens. On essaie également de former des citoyens”. Il a vu passer de grands noms comme Benzema, Rémy, Mounier, Ben Arfa, Karaboué, Lacassette ou encore Gonalons, récemment sélectionné en équipe nationale. Et évoque : “C’est une fierté d’avoir entraîné ces jeunes et d’avoir contribué à leur évolution. Mais il y a tous ceux dont on parle moins. Je croise ceux qui sont restés au club, nos rapports sont maintenant amicaux. Même avec ceux qui sont partis pour d’autres équipes voire d’autres championnats. Ils ont parfois besoin d’être remotivés ou aidés psychologiquement”. Pour autant, il faut se rappeler que seuls quelques élus seront appelés à devenir professionnels : le petit monde du football reste impitoyable. “J’insiste sur la technique en donnant les meilleurs conseils aux joueurs, rappelle le coach. Ils peuvent toujours servir dans leur carrière, sur le terrain ou simplement au quotidien”. L’entraîneur des U17 de l’OL s’est installé à Vaulx-en-Velin depuis 2008. Il y croise régulièrement les dirigeants des autres structures. “J’apprécie beaucoup cette ville, conclut-il. Elle reste un vivier de talents. Il y a beaucoup de jeunes de Vaulx dans mes rangs”.

R.C

A l’école du foot, Abdelkader Belarbi encadre les jeunes de l’Olympique lyonnais dans leur parcours de futurs footballeurs. Beaucoup plus que l’apprentissage des règles, il transmet au quotidien des valeurs de respect et de fair-play.

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Commentaires

  • Burnouf Jimmy, le 11/08/2013
    Lacassete ? Une blague ? Un défi ? Un pari perdu ? :)
    http://jimbocyberdoc.files.wordpress.com/2013/06/cassette.jpg
  • Burnouf Jimmy, le 11/08/2013
    Lacassette*

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