Actualités / Enfance / Jeunesse - jeudi 19 novembre 2015

Restauration scolaire : quand les écoliers vaudais se mettent à table

JEUDI 12 NOVEMBRE, cap au sud. Direction le restaurant scolaire de l’école Neruda. Il est 11h30 : au tour du premier service de passer à table. Ce sont toujours les maternelles qui ouvrent le ballet. sur la même table, déjeunent Romane, Alicia, Camilia, Jahina, Manel et Fares. Le silence est d’or, les petits restent sages. A peine les premiers coups de fourchettes entament-ils la salade, qu’entrent les écoliers de primaire. Pour ne pas perturber la quiétude qui règne dans les lieux, ils arrivent au compte-gouttes. Les agents les installent un par un. A force, ils connaissent les habitudes des uns et des autres et font en sorte de séparer les groupes pour garder le calme. Les grands sont un peu plus bruyants, quelques blagues fusent mais l’ambiance reste bon enfant. Rapidement ils se mettent à table. Pour tous, le menu du jour est composé de laitue, de poisson accompagné de haricots verts vapeur en plat principal, d’un fromage et d’un yaourt.

En cheffe de brigade, on retrouve Nassira Merzel, présente depuis cinq ans à Neruda. Elle est aussi la référente de l’école. “Nous sommes au service des enfants et nous intervenons dans la composition des menus en lien avec la diététicienne, explique- t-elle. En plus de la cuisson des plats, du service et du nettoyage nous remplissons les questionnaires de satisfaction. Le métier est plutôt agréable même s’il y a parfois du bruit. On voit les enfants grandir et certains nous considèrent comme des secondes mamans”. Chaque jour, les repas sont directement livrés à l’école, sous vide, par camions réfrigérés. Ils sont préparés par un prestataire. Arrivés au restaurtant de l’école, ils sont réchauffés et servis. A l’école de la rue Salengro, six agents et deux animateurs interviennent lors du temps méridien.

Le menu du jour fonctionne plutôt bien. Il reste du rab de poisson : vite les mains se lèvent.
Nous faisons en sorte que les enfants goûtent à tout et terminent bien leurs assiettes, poursuit la référente. Le but étant de limiter le gaspillage et que les petits déjeunent bien. Il y a des choses que les enfants apprécient particulièrement comme le poisson. Certaines fois, on peut être surpris. Les épinards avec les croutons remportent, par exemple, un franc succès. Les enfants aiment moins la ratatouille ou les carottes vapeur”. 12h10, le temps de débarrasser ensemble la table et voilà le dessert. Aujourd’hui c’est yaourt bio. Une fois terminé, les assiettes sont empilées et il est temps de se dégourdir les jambes. 12h20, un rapide coup de balai et changement de couverts. Le second service se prépare... on entend déjà les enfants.

Rochdi Chaabnia

Un groupe de travail sur les cantines

LA RESTAURATION SCOLAIRE occupe une place importante pour la collectivité. Pour l’année scolaire 2014-2015, 271 602 repas ont été servis aux écoliers et aux accueils de loisirs des cinq structures municipales, lors des congés scolaires et en été. Leur confection est confiée à la société Elior, dans le cadre d’une délégation de service public. C’est elle qui, jusqu’en juin 2016, les prépare. Les parents sont associés aux référents et à une diététicienne pour le choix des menus. “Ils sont élaborés sur le trimestre, note l’adjointe à l’Education. On souhaite davantage de concertation et plus de produits bio dans l’assiette des petits”. Pain et produits laitiers sont issus de l’agriculture biologique. L’équipe municipale et les services ont rencontré les représentants des parents d’élèves et des directeurs d’école à la veille des vacances scolaires d’automne pour leur proposer de participer à un groupe de travail autour de la restauration scolaire. Un nouveau marché va être lancé. Il s’agira de s’inscrire dans l’approvisionnement par circuits courts, et de renforcer l’utilisation de produits bio. Les parents ont aussi posé la question du nombre de services le midi, des tarifs, de la prise en compte de spécificités, d’une restauration sous forme de self. De novembre à mai, tous ces sujets vont être débattus avec des représentants des directeurs d’écoles, des parents d’élèves, des personnels municipaux travaillant dans les cantines, le service Promotion de la santé et des élèves.

Quelques Chiffres

0,60 centimes à 3,50 euros : coût du repas journalier. Il est calculé en fonction des ressources des ménages.

102 : nombre d’agents hygiène et restauration dans les écoles.

17 restaurants scolaires.

747 500 euros : coût prévisionnel des repas pour les écoles et centres de loisirs pour l’année 2015-2016.

32 455 repas commandés pour le premier trimestre 2015-2016.

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