Archives / Journal N°56 - mardi 04 septembre 2012

Iridium, entreprise en développement

“Nous avons créé notre société en février 2011 et emménagé rue Pierre Mendes-France en juillet de la même année”, indiquent Christophe Chaudat et Loïc Laborie, les gérants d’Iridium. C’est donc fin juin que les quelque 30 salariés de cette entreprise œuvrant dans le domaine de l’automatisme et de l’électricité industrielle, ont fêté leur un an d’existence dans la ZI Est, en compagnie de leurs clients, fournisseurs et partenaires. Etaient notamment présents des représentants de Siémens et Schneider, leurs plus gros fournisseurs de matériel électrique. “Nous avons démarré avec 20 personnes et notre chiffre d’affaires, qui était d’un million d’euros pour les 11 premiers mois d’activité, va s’élever cette année à 2,5 millions d’euros. Nous travaillons pour le secteur automobile, l’énergie, la chimie et pétrochimie, la pharmacie fine, l’environnement, l’agro alimentaire...”, décrivent les deux gérants. L’un était auparavant directeur d’un centre automation, l’autre, directeur de travaux en électricité. Aujourd’hui, Christophe Chaudat se charge des relations commerciales et Loïc Laborie gère le domaine technique. “On s’est lancé dans l’aventure avec beaucoup d’envies et peu de moyens. On mise sur le dynamisme de notre équipe, sa réactivité, son expertise, sa rigueur, mais aussi une ambiance de travail conviviale, la formation des jeunes et le travail à l’export”, disent-ils. Iridium compte parmi ses clients des groupes et entreprises comme Total, Fabricom, Air liquide, Otor Systems, Sunkiss, Gerflor... “Dernièrement, nous avons participé à la réalisation du moteur trois cylindres de chez PSA et à celle du moteur électrique de Renault. Nous avons par ailleurs travaillé à l’automatisation de lignes d’assemblages pour des panneaux photovoltaïques”. La société vaudaise propose à ses clients des projets clé en main – allant de l’étude et la définition des besoins jusqu’à la mise en service – une assistance technique, un accompagnement à l’export principalement pour l’Afrique du Nord, l’Europe de l’Est et l’Amérique du Sud.

Pour ce faire, “le personnel doit être mobile et curieux de ce qui se fait ailleurs”, souligne Christophe Chaudat. Or en matière de recrutement, les gérants constatent un vrai problème et sont en quête de profils : des bacs + 2 en automatisme industriel, des électriciens industriels, des bacs pros, des BTS qui veulent faire du terrain. Ils font le choix de prendre des jeunes et de les former. F.M

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