Archives / Journal N°44 - mardi 17 janvier 2012

Pont des Planches, 300 signatures pour accélérer la dépollution de la Rize

“La réhabilitation de l’école élémentaire Mistral se poursuit avec la création de trois classes dans l’existant et la réfection des cours et espaces de jeux. Les travaux doivent se finir à la rentrée 2012. Par ailleurs, la rénovation des 57 logements de la résidence Croizat va démarrer, pour un coût d’environ un million d’euros”, indiquait le maire lors de l’assemblée générale de quartier du Pont des Planches. A Croizat sont prévus notamment la rénovation des salles d’eau et le remplacement des menuiseries permettant un accès facile aux loggias. “17 500 euros par appartement, c’est beaucoup”, s’étonnait un habitant. “Il s’agit de travaux importants qui n’auront cependant pas de répercussion sur les loyers”, confirmait le maire. Côté projets, les premiers travaux du futur parc de la Rize vont commencer par la création de trois nouvelles passerelles (Foucaud, Favier et Bief ), la réalisation d’un cheminement en bord de rive et d’une aire de pique-nique (coût : 200 000 euros). Concernant les travaux destinés à assainir la Rize, le maire continue de réclamer au Grand-Lyon le raccourcissement des délais pour la réalisation du bassin de traitement des eaux pluviales de la zone industrielle. Demandant un démarrage des travaux dès 2012, il a adressé au Grand-Lyon une lettre ouverte et une pétition qui a recueilli quelque 300 signatures d’habitants. Pour améliorer l’entrée de ville, l’aménagement de l’avenue Péri va se poursuivre entre les avenues Lefèvre et Picasso et entre la rue Audin et l’avenue Marcellin. L’avenue sera réduite à deux fois une voie, avec un carrefour simplifié au niveau de Péri/Teste/Lefèvre, des traversées piétonnes sécurisées, des arbres d’alignement. Les modes doux seront favorisés et une placette est prévue à l’angle des avenues Péri et Picasso. Certains dans l’assistance exprimaient des craintes : “Cela ne va-t-il pas paralyser la circulation, provoquer un engorgement, avoir des incidences dans les rues annexes ?”. “Cela ne devrait pas poser de problème, rassurait Patrick Mandolino, élu chargé des déplacements. D’autant que l’on observe une baisse du nombre de véhicules/jour. On en compte aujourd’hui 8 000 contre 11 000 à 12 000 en 2009”.

F.M