Archives / Journal N°50 - mardi 17 avril 2012

Luttes et résistances, hier, aujourd’hui et demain

Tout un symbole. Une ville des mémoires débute avec la commémoration du Génocide arménien par le jeune gouvernement turc et se termine par celle de la journée nationale de la Résistance. Entre les deux, d’autres commémorations – la journée de la Déportation le 29 avril, celle l’abolition de l’esclavage le 10 mai et la commémoration de la Victoire du 8 mai 1945. Des commémorations pour ne pas oublier les grandes luttes de notre histoire. Autour de ces dates, toute la ville est invitée à se pencher sur ses mémoires, qui cette année, se déclinent autour des luttes et des résistances. Avec des expositions, débats et des conférences pour s’interroger, comprendre, échanger, s’impliquer et toujours, résister et lutter.

Pratique : toutes les manifestations sont gratuites hormis le concert de Mamani Keita, le 12 mai. Renseignements à la direction du Développement social et de la vie associative : 04 78 80 44 35.

Disparition de Raymond Aubrac, défenseur des valeurs de la Résistance

Cofondateur du mouvement Libération Sud, il était le dernier survivant des chefs de la Résistance, réunis et arrêtés en juin 1943 à Caluire avec le chef du Conseil national de la Résistance (CNR) Jean Moulin. Raymond Aubrac, de son vrai nom Raymond Samuel, est décédé le 10 avril à l’âge de 97 ans. Sa femme, Lucie Aubrac, elle aussi héroïne de la Résistance, est morte en 2007, à l'âge de 92 ans.

Invité par l’Association nationale des anciens combattants et ami(e)s de la Résistance (Anacr), pour une semaine dédiée à la citoyenneté fin mai 2008, Raymond Aubrac avait comblé ses auditeurs que ce soit au centre culturel Charlie-Chaplin où plus de quatre cents personnes s’étaient pressées pour l’écouter, ou lors de sa rencontre avec les élèves du lycée Doisneau qui n’avaient pas perdu une miette de son intervention. Car pour lui, la solidarité faisait sens aujourd’hui encore auprès des jeunes : “Tous, quelles que soient leurs origines sociales, le milieu dans lequel ils vivent, font un jour l’expérience des injustices, du racisme et sont capables de faire preuve de solidarité, nous le voyons avec leurs camarades sans-papiers...”, exprimait-il devant les jeunes vaudais. Lui qui disait aussi modestement que son “seul mérite est d’être un des survivants”.

Le maire, Bernard Genin, se souvient de cette visite à Vaulx : “Compagnon de route du parti communiste français, à chacune de ses interventions publiques, il aimait à rappeler ce que fut le Conseil national de la Résistance et les avancées établies par son programme politique et social”, citant la sécurité sociale en exemple. Les membres du comité de Vaulx-en-Velin de l’Anacr se remémorent, quant à eux, la spontanéité avec laquelle Raymond Aubrac avait répondu à leur demande de venir témoigner et de “son inlassable combat pour transmettre tout le sens et les valeurs de la Résistance”. Pour l’Anacr, désormais, “son nom restera pour nous la référence à cette constante et indispensable activité de toute une vie “pour apprendre aux jeunes que l’esprit de la Résistance représente une valeur universelle qui doit éclairer notre quotidien et notre avenir”, selon ses propos. Notre Comité est là pour assurer cette mission ! C’est le plus bel hommage que nous pensons ainsi rendre à Raymond Aubrac”.

Exposition : l’art comme moyen de résistance ?

L’art comme moyen de résistance ? Telle est la question que se sont posée des élèves du collège Aimé Césaire en travaillant, à l’initiative du service municipal de la Jeunesse, avec le plasticien Elie Armand Mekoa et leur professeur d’arts plastiques Elodie Maggiori. Tous volontaires, ils se sont inspirés du poète qui a donné son nom à leur collège : “Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir”, disait Aimé Césaire, dans Cahier d’un retour au pays natal. “Qu’y a-t-il lieu de faire sur la résistance et comment nos mémoires peuvent-elles participer à cette manifestation qui s’intitule justement Une ville, des mémoires ?, a questionné Elie Armand Mekoa. Et comment solliciter cette mémoire pour le futur, car une société qui ne crée pas est une société qui risque de stagner”.

Les seize jeunes des classes de 4e et 3e ont testé en atelier, une fois par semaine, la sculpture, la vidéo, la photo et la peinture. S’appropriant ainsi, aussi bien les paroles d’Aimé Césaire, que les différentes techniques d’arts plastiques. Et pendant les vacances scolaires, ils ont visité deux expositions au musée des beaux arts et au musée d’art cotemporain de Lyon pour comprendre les techniques d’une exposition.

“A partir de la phrase d’Aimé Césaire, ils ont cherché à témoigner, en tant qu’artistes, de ce que d’autres n’arrivent pas à dire”, souligne Elie Armand Mekoa. L’occasion encore, pour le plasticien, de leur faire comprendre “qu’on ne vit pas seul dans la société, on a toujours quelqu’un à côté de soi, quelqu’un qu’on aime ou qu’on n’aime pas mais avec qui on doit vivre”. Et les jeunes artistes de travailler ensemble, de confronter leurs idées, d’argumenter pour les défendre et d’apprendre à accepter les propositions des autres. “Je les ai trouvé mûrs, responsables, conclut l’artiste. C’est un cadeau d’avoir travaillé avec eux”.

Pratique : vernissage de l’exposition L’art comme moyen de résistance, le 10 mai à 18h au collège Aimé-Césaire. Elle sera visible le 12 mai au centre culturel Charlie-Chaplin.

La Fnaca entre tradition et histoire

Le traditionnel rendez-vous annuel de la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (Fnaca) au Village, autour de la dégustation du sabodet le 1er avril, vise deux objectifs. “Ça permet de récolter des fonds mais c’est surtout un moyen de faire apparaître la Fnaca, de faire connaître ses revendications d’autant plus que cette année est celle du 50e anniversaire du cessez-le-feu de la guerre d’Algérie. On continue malheureusement de passer sous silence les événements qui se sont déroulés pendant cette période”, explique Robert Géa, le président.

Pour qui la date du 19 mars 1962 marque bien la fin des combats et doit être retenue officiellement. C’est pour exiger du gouvernement le respect de cette réalité historique que les 350 000 adhérents de la Fnaca dont une cinquantaine de vaudais continuent de se battre aujourd’hui : “Il ne faut pas oublier que les accords d’Evian qui ont permis le cessez-le-feu dès le 19 mars ont été approuvés à 90 % lors du référendum du 8 avril 1962. La date du 5 décembre choisi par le gouvernement ne veut rien dire car elle n’est rattachée à aucun fait historique”, dénonce Robert Géa.

Le lendemain, 2 avril, les comités villeurbannais et vaudais de la Fnaca ont honoré la mémoire de leur camarade Georges Thollot, décédé il y a 20 ans à l’âge de 58 ans, en déposant une plaque sur sa tombe au cimetière des Brosses. Georges Thollot, président du comité de Villeurbanne de la Fnaca, avait participé activement à la création des sections de Vaulx-en-Velin en 1982, avec Maurice Audiard actuel président de Villeurbanne, et Décines. Il était aussi responsable de la section juridique de la Fnaca Rhône.

Une ville, des mémoires - Programme

Les commémorations

Commémoration du Génocide arménien

Mardi 24 avril à 12h au monument des Arméniens, place du 24-Avril-1915, au Village.

Commémoration de la journée de la Déportation

Dimanche 29 avril à 10h30 au monument des Droits de l’homme, place de la Nation.

Commémoration de la Victoire du 8 mai 1945

Dimanche 8 mai à 11h au monument aux Morts, rue de la République.

Commémoration de l’Abolition de l’esclavage

Jeudi 10 mai à 12h au monument des Droits de l’homme, place de la Nation.

Commémoration de la journée nationale de la Résistance

Dimanche 27 mai A 11h, pose de la plaque Fiorello Micollini, rue Fiorello-Micollini, angle rue Rémy-Cachet. A 12h, cérémonie au monument aux Morts, rue de la République.

Les rencontres

Les Résistants vaudais

Exposition, du vendredi 27 avril au mercredi 16 mai. Au 2e étage de l’Hôtel de ville, place de la Nation, de 9h30 à 17h.

Si Lyon était la capitale de la Résistance, la situation géographique et la topographie de Vaulx-en-Velin (Vaulx la grande île) en faisaient un lieu peu surveillé servant à cacher des vivres, des armes et des documents. De nombreux jeunes vaudais, Français ou étrangers, ne pouvant accepter de vivre sous le joug des nazis, ont rejoint divers maquis : maquis du Bugey, maquis de l’Azergues, bataillon Carmagnole-liberté (FTP-MOI), maquis de la Creuse, etc...

Cette exposition retrace leur combat. L’exposition “Les Résistants vaudais” est réalisée par l’association Mémoires et l’Association nationale des anciens combattants de la Résistance et amis de la Résistance (Anacr).

Logement et contrôle de la population algérienne à Lyon

Projection, conférence, débat. Samedi 28 avril de 14h à 18h à la MJC, 13 avenue Henri-Barbusse.

A 14h, rencontre avec Emilie Elongbil Ewane.

En 1951, environ 8 000 travailleurs algériens vivent dans l’agglomération lyonnaise. En 1955, ils sont 11 000 auxquels il faut ajouter 1000 femmes et environ 2000 enfants dont une partie a fui les débuts de la guerre d’Algérie. Dès la fin des années 1940, des dispositifs se mettent en place pour accueillir ces migrants dans l’agglomération. Différentes initiatives locales naissent pour aider à l’hébergement des travailleurs ou fournir une assistance aux familles. Un service des affaires musulmanes est créé à la préfecture du Rhône pour coordonner les différentes actions sociales. Avec le développement de la guerre d’Algérie, le conflit a des répercussions dans l’agglomération. Ainsi, en 1957, le MNA et le FLN s’affrontent avec violence à Lyon. Pour les services de l’Etat, la population algérienne devient alors une population à surveiller. L’objet de la rencontre sera de montrer la manière dont les politiques d’action sociale, notamment d’aide au logement, sont peu à peu mises au service d’une politique de contrôle de la population algérienne. Emilie Elongbil Ewane, est doctorante à l’Université Lyon-II, Larhra, en histoire contemporaine, sur le sujet “Le logement des immigrés, comparaison Lyon/ Berlin - années 50 /70”.

A 16h, projection d’El Bi’r et débat avec la réalisatrice Béatrice Dubell.

El Bi’r : l’abbé Carteron, surnommé El Bi’r (Le puits), est l’homme des secrets bien gardés. Cet homme de conviction et d'action a fédéré autour de lui tout un ensemble de soutiens aux travailleurs algériens de Lyon en lutte pour leur indépendance. Ce film revient sur cette histoire méconnue par le biais des témoignages des acteurs de l’époque.

Béatrice Dubell est réalisatrice de films documentaires. Elle a réalisé “El bi’r - Le puits” en 2008, sur le parcours d’Albert Carteron, pendant la guerre d'Algérie.

Une rencontre proposée par Grand ensemble en lien avec l'exposition “Récits d'engagements 1954/1962-Solidarités franco-algériennes” qui se tient en deux volets : au Rize à Villeurbanne du 15 mars au 9 juin, “Solidarités franco-algériennes dans l'agglomération Lyonnaise” et aux archives municipales de Lyon, du 9 mai au 28 juillet, “Avocats lyonnais auprès d’Algériens en guerre”.

Faire (re)vivre les pratiques de solidarités Débat, vendredi 4 mai à 18h, au local du Collectif des privés d’emploi et précaires, 9 place Guy-Môquet au Mas du Taureau.

Ces quarante dernières années se sont développés chômage et précarité de masse. Pourquoi, comment, fonctionne la “machine à précariser” ? Comment y résister, à Vaulx et ailleurs ? Autour de ma ville

Mercredi 9 mai de 14h à 18h.

Un tour de la ville commenté destiné aux jeunes vaudais âgés de 12 à 25 ans. Inscription au service municipal de la Jeunesse au 04 72 04 93 40. L’art comme moyen de résistance ! Exposition, vernissage jeudi 10 mai à 18h au collège Aimé-Césaire, 2, rue des frères Bertrand.

Avec l’intervention du chœur d’enfants du conservatoire municipal de musique et de danse (voir le programme de la journée du 12 mai).

A quelle distance de la langue commune as-tu laissé ton cœur ? Lecture spectacle dans le cadre des lectures multilingues, vendredi 11 mai à 20h à la mairie annexe du Sud. La bibliothèque municipale Chassine et le centre social et culturel Peyri proposent cette lecture spectacle avec des poèmes et chansons multilingues qui affirment avec force et enthousiasme toute la beauté de la diversité culturelle qui fait la richesse de notre société. Lecture préparée avec un groupe d’habitants et mise en voix par Mohammed El Amraoui, poète et animateur des ateliers d’écriture de l’association Dans tous les sens.

Les fondements de la résistance. Pourquoi résiste t-on ?

Conférence débat, vendredi 11 mai à 19h30 au centre social Georges-Levy, place André Bollier.

Une rétrospective des grands conflits du 20e siècle à travers l’analyse des contextes et des évènements qui président à l’engagement et à la résistance. Intervenant : Marc André, historien, professeur d’histoire au lycée de Chambéry-le-Haut.

Toute une journée sous le signe des luttes et des résistances

Samedi 12 mai à partir de 10h au centre culturel communal Charlie-Chaplin, place de la Nation.

10h : ouverture de la journée par le chœur d’enfants du conservatoire municipal de musique et de danse.

De 10h30 à 17h30 : tables rondes citoyennes 10h30 : citoyens dans la ville, citoyens dans l’entreprise !

Une ville ne se construit pas sur des ruines industrielles... De la fin des années 70 à nos jours, à travers les luttes pour de vrais emplois qualifiés, reconnus, utiles... et donc la défense de l’outil de production dans le privé comme le public, ainsi que les évolutions des formes de l’emploi, un enjeu permanent pour l’activité syndicale vaudaise hier, aujourd'hui et demain. Débat animé par l’Union locale CGT.

14h : implication citoyenne et crise économique

A la question de savoir quelles sont aujourd’hui les luttes à mener, une interrogation revient sans cesse : comment résister aux diktats des banques, des marchés financiers et des toutes-puissantes agences de notations qui semblent désormais avoir le pouvoir ? Cette deuxième table ronde citoyenne donnera à voir le besoin urgent de mener cette bataille, à travers l’exemple de la situation catastrophique de la Grèce.

Mais surtout l’objectif est de prendre conscience que l’on peut y résister, exemple à l’appui avec un des protagonistes de la révolution citoyenne en Equateur, petit pays latino-américain qui a réussi à tenir tête aux puissances financières.

Intervenants : Ramiro Noriega ex-ministre de la Culture de l’Equateur et Panayota Maniou, membre de la commission internationale du Synaspismos grec (coalition de la Gauche, des mouvements sociaux et de l’écologie).

16h : l’accès à l’eau, un enjeu d’avenir

Une des luttes politiques les plus importantes des années à venir : celle de l’accès à l’eau. De jeunes vaudais, partis en Palestine organiser un forum de la jeunesse, exposerons la situation catastrophique de ce pays. Puis, en lien avec la table ronde précédente, il sera donné à voir comment, d’ores et déjà, des luttes pour garantir l’accès à l’eau sont menées et gagnées en France. Un échange basé sur l’expérience de retour en régie publique de l’eau de la communauté d’agglomération Les Lacs de l’Essonne.

Intervenant : Gabriel Amard, président de la communauté de communes.

11h15 : rencontres avec des artistes

Visite commentée de l’exposition inspirée de l’œuvre d’Aimé Césaire, “L’Art comme moyen de résistance !”. Rencontre avec le plasticien Elie Armand Mekoa et avec Wilfrid N’Sondé, écrivain en résidence accueilli par l’association Dans tous les sens.

12h : A quelle distance de la langue commune as-tu laissé ton cœur ? Extrait des textes et poèmes des habitants dans le cadre des lectures multilingues “D’une langue à l’autre”.

A partir de 12h30 : buffet/barbecue

Tarif 6 euros.

De 12h30 à 14h : les musicales

Trois formations musicales, issues du département adultes du conservatoire municipal de musique et de danse et de l’association Dans tous les sens, se produiront au sein de l’espace artistique de la cafétéria du centre culturel.

A partir de 10h : L’art comme moyen de résistance ! Exposition inspirée de l’œuvre d’Aimé Césaire.

“Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir”, disait Aimé Césaire, dans Cahier d’un retour au pays natal. Cette citation sera l’inspiratrice d’une exposition d’arts plastiques réalisée par un groupe d’élèves du collège Aimé-Césaire, encadré par le plasticien camerounais Elie Armand Mekoa. Une occasion pour les jeunes de s’approprier la mémoire, la sensibilité, l’imaginaire fructueux et la poétique d’Aimé Césaire mais aussi un moyen de les sensibiliser autour de certains sujets comme : la traite négrière, les colonisations, l’abolition de l’esclavage, le témoignage, la mémoire, l’identité... Ce projet est coordonné par le service municipal de la Jeunesse en partenariat avec le collège Aimé-Césaire.

18h30 : harmonies de Vaulx-en-Velin et de Grandvallières (Jura)

21h : concert de Mamani Keita

Au Mali, la tradition interdit à ceux qui portent le nom royal de Keita de chanter ou de jouer d’un instrument. Heureusement, il y a des exceptions. Mamani Keita en est une qui, d’ancienne choriste d’un autre Keita en rupture de caste (Salif), est en passe de devenir l’une des principales ambassadrices de la modernité musicale africaine. Gagner l’Argent Français, son troisième album est le plus rock, le plus électrique à ce jour. Celui où elle prend le plus de risques. Il révèle une personnalité forte, passionnée, insoumise, une voix rebelle dont la part mandingue se débride au contact d’un univers sonore aussi inventif qu’hétéroclite conçu par le guitariste Nicolas Repac, connu pour sa collaboration au long cours avec Arthur H.

Plein tarif : 13 euros ; tarif réduit (comités d’entreprises, étudiants de plus de 26 ans, retraités, handicapés, groupes d’au moins dix personnes) : 10 euros ; tarif spécial (demandeurs d’emplois, étudiants) : 8 euros ; tarif enfants : 5 euros. Billetterie en ligne sur www.centrecharliechaplin.com

En extérieur, place de l’hôtel de ville et sur le parvis du centre culturel

- Un stade solidaire : tournoi de foot et solidarité.

- Exposition sur les résistants africains : les grandes figures de la lutte pour les droits de l’homme en Afrique.

- Ateliers artistiques ouverts à tous, de 14h à 18h. Des moments artistiques qui associent le graffiti, la calligraphie arabe, les percussions et la danse africaine. Ecriture de textes : R’n’B, slam, rap. Transformation d’objets de récup’ en motifs d’art. Et photo pour immortaliser les meilleurs moments de cette belle aventure artistique. Avec Récup'Art, Dar D'art, Ulumbu, Fédévo, Epi, Arka-court, Kamerboy, DJ Tony, Kras et Cure (graffeurs) et le soutien des stagiaires de l’institut Bioforce. Un projet coordonné par l’Espace projet interassociatif (Epi).

De 18h30 à 20h30 : buffet/barbecue

Tarif 6 euros.

Du 24 avril au 27 mai, avec la manifestation Une ville, des mémoires, Vaulx-en-Velin se penche sur son histoire, mais aussi sur les luttes présentes et en devenir. Sur le thème des luttes et résistances, Une ville, des mémoires, se décline en commémorations, spectacles, expositions... Et un temps fort, le 12 mai toute la journée au centre culturel communal Charlie-Chaplin.

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