Archives / Journal N°39 - lundi 31 octobre 2011

Rencontre : attentif aux habitants et à leurs projets

“Rencontrer les habitants pour voir ce qu’apporte le centre social et ce qui se fait dans le quartier”. Alain Marc, préfet délégué à l’Egalité des chances, est venu au-devant des habitants, associations et du personnel du centre social George-Levy, le lundi 24 novembre. Une rencontre qui a permis de mesurer l’importance du centre social que chacun voit comme une grande famille, avec ses 1500 usagers. Toutes les générations étaient d’ailleurs réunies autour de la table.

Attentif, curieux, le préfet a multiplié les questions. Notamment sur Levy qui accueille les habitants, depuis la crèche jusqu’à l’âge adulte, certains finissant par s’impliquer comme animateurs ou même au sein de son conseil d’administration. Lieu d’éducation citoyenne, il permet aussi à des jeunes de financer des projets ou des formations grâce à des chantiers, parfois internationaux. Quant aux adultes, il leur donne l’occasion de se créer une vie sociale, de se rencontrer, de suivre des ateliers de cuisine, gymnastique ou couture. Et même de militer, en accueillant l’amicale des locataires du quartier.

Côté enfants, la stable équipe du centre assure tout faire pour favoriser leur réussite scolaire en impliquant les parents. Mouvement de menton préfectoral en guise d’approbation. “Je suis arrivé il y a cinq mois dans le Rhône et, pour moi, il y a des choses essentielles pour le développement des quartiers. Les habitants doivent s’y sentir bien, il faut y mettre le paquet sur l’éducation, la formation et l’emploi”, confirme Alain Marc.

De son côté, et comme de nombreux intervenants, le maire Bernard Genin s’est félicité du changement d’image de La Grappinière, et de Vaulx en général. “Même si tout n’est pas réglé. La ville se développe et il faut l’accompagner. Dans les quinze prochaines années nous allons passer de 40 à 55 000 habitants”, a-t-il projeté. Un futur pendant lequel Alain Marc et Pierre-Pascal Antonini, délégué du préfet, ont assuré qu’ils seraient à l’écoute. “Si vous montez des projets qui tiennent la route, nous sommes prêts à les étudier et pourquoi pas les aider, par exemple financièrement”, ont-ils assuré. Gageons que ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.

S.L