Archives / Journal N°41 - mardi 06 décembre 2011

Aménagements et constructions au menu du conseil municipal

Le réaménagement des avenues Péri et Allende est inscrit dans le Grand projet de ville et doit conduire, à terme, à enlever à ces voiries leur caractère “autoroutier”. Le tout, en cohérence avec les projets en cours, à savoir la Zac de l’Hôtel de ville, l’extension de l’école d’architecture, la requalification du quartier des Verchères et la ligne forte de trolleybus C3. “Il s’agit de donner un aspect plus urbain à ces voiries en les paysageant, en privilégiant les circulations piétonnes et cyclistes et en requalifiant les carrefours”, expliquait Patrick Mandolino, conseiller municipal délégué aux Déplacements, à la Voirie et aux Espaces publics, qui présentait ce rapport, consacré au transfert de compétence de l’éclairage public de la Ville au Grand-Lyon. Une première tranche entre les carrefours rue de l’Egalité/rue Audin sur l’avenue Allende, et Montmousseau/Picasso sur l’avenue Péri, a été livrée l’été dernier. Le Grand-Lyon va poursuivre les aménagements à l’ouest, au Pont des Planches (entre Monmousseau et Teste) et à l’est, jusqu’au carrefour Marcellin, avec des travaux prévus entre l’été 2012 et début 2013. Le réaménagement de l’entrée de ville, entre le pont de Cusset et la rue Paul-Teste est repoussé, le Grand-Lyon ne l’ayant pas programmé. C’est cette partie justement que Philippe Moine, élu du groupe Réussir ensemble Vaulx-en-Velin (Revv) aurait voulu voir aménagée en premier. Une option souhaitée aussi par Muriel Lecerf, pour le groupe Socialistes et apparentés qui regrettait le report de circulation à prévoir au Pont des Planches. Le maire, rappelant à chacun que l’entrée de ville ne pourrait être traitée “tant que la question du marché aux puces ne sera pas résolue”. Le rapport a été adopté à l’unanimité. De nouveaux immeubles aux Barges Aux Barges, le long de l’avenue Charles-de-Gaulle, la Ville possède un terrain de douze mille mètres carrés. Elle a déjà vendu à Alliade Amallia un lot afin de construire trois immeubles de trois à quatre étages, dédiés au locatif social, à la suite des démolitions engagées au Pré de l’Herpe. Les élus ont voté à la majorité (Revv contre) la vente d’une nouvelle parcelle à SLCI, pour la réalisation de deux immeubles de quatre étages destinés à l’accession. Au Sud, c’est un équipement municipal qui sera créé dans la maison Carmagnole. Il sera un équipement ressource pour les habitants et offrira aux usagers un accès aux droits et à la vie associative. Y seront aussi aménagés des bureaux et espaces pour les services municipaux et les associations. Les travaux devraient commencer début 2012. Les élus ont adopté ce rapport à l’unanimité.

La plateforme de tri des ateliers municipaux Installée dans les ateliers municipaux de la rue Pierre-Cot, la plateforme de tri des déchets produits par les services techniques de la Ville va faire l’objet d’un permis de construire. En effet, d’abord soumise à la réglementation des installations classées, cette plateforme a ensuite bénéficié d’un changement de la loi qui ne l’y soumet plus. Le groupe Revv a voté contre le rapport, relevant notamment les nuisances sonores qu’elle engendre pour les riverains. Les élus du PS se sont abstenus, demandant “comment on a pu construire cette plateforme sans déposer de permis de construire ?”. Rappelant au PS que la construction avait été actée sous le précédent mandat et que l’ensemble des élus de la majorité avaient voté pour (dont le PS), le maire faisait valoir que la Ville n’allait “pas augmenter le volume de déchets qui y sont traités” et que les services préparaient le permis de construire dans les règles du Plan local d’urbanisme.

E.G

Le prochain conseil municipal, consacré au débat d’orientation budgétaire, se tient le 14 décembre à 19h à l’Hôtel de ville (place de la Nation).

René Beauverie et Jacques Commaret honorés

Les premiers rapports du conseil municipal ont permis d’honorer la mémoire de deux anciens élus récemment décédés. En premier lieu René Beauverie, décédé le 29 août dernier à près de 71 ans. René Beauverie a siégé au conseil municipal de Vaulx-en-Velin pendant trente ans, comme adjoint au maire de 1977 à 2008. Il s’occupa notamment de la délégation de l’Education pendant 18 ans, délégation qui tenait à cœur de cet ancien instituteur et directeur d’école, attaché aux valeurs de laïcité et de l’école publique. Sa dernière délégation a été accomplie en tant qu’adjoint à l’Urbanisme et il œuvra alors pour le renouveau de la ville. Fondateur de la section du Parti socialiste à Vaulx, président du syndicat de gestion du Grand parc de Miribel-Jonage, René Beauverie a aussi été conseiller régional et conseiller communautaire du Grand-Lyon. La Ville a donc décidé de donner son nom au futur groupe scolaire qui sera implanté au Pré de l’Herpe. Jacques Commaret était aussi instituteur de métier et fut aussi élu à Vaulx-en-Velin pendant une trentaine d’années. Adjoint chargé de la Culture, il créa le premier centre culturel, au Village, avant d’inaugurer le centre Charlie-Chaplin. Infatigable militant, il fut secrétaire de la section PCF de Vaulx-en-Velin. S’il s’éloigna du PCF au cours des années 1990, recherchant de nouvelles voies à gauche, il ne cessa jamais de militer pour la liberté et contre le libéralisme. La Ville a donc choisi de donner le nom de Jacques Commaret à l’ensemble des salles attenantes à la salle de spectacles du centre culturel Charlie-Chaplin.

Changements au sein du conseil

Abdel Belmokadem, adjoint au Développement économique, a démissionné, après avoir renoncé, en juin, à sa délégation, “le développement de son activité professionnelle nécessitant de plus en plus sa présence”, citait le maire Benrard Genin. Au prochain conseil municipal, le 14 décembre, Dominique Vignon, qui a déjà été conseiller municipal en 1995 et qui est actuellement président du Point d’accueil écoute jeunes Ecouter et prévenir, devrait devenir conseiller municipal.

Isabelle Dessert-Charmont, conseillère municipale, a quant à elle rendu sa délégation à la Vie associative à la suite de problèmes avec le personnel municipal de l’école dont elle était la directrice. Elle reste cependant conseillère municipale.