Archives / Journal N°45 - mardi 31 janvier 2012

Un poing c’est court : clap de fin !

Le court métrage, c’est comme le chocolat, une fois qu’on y a goûté, difficile de s’arrêter. Ainsi pour sa douzième édition, le festival du film court francophone, devenu Un poing c’est court, a encore prouvé, du 14 au 21 janvier, que le format était un puissant révélateur de passion. Qu’il s’agisse de la soirée d’ouverture ou des soirées thématiques, sans oublier la dorénavant fameuse nuit du court qui a fait salle comble jusqu’au petit matin. Si bien que certains yeux étaient tout petits, le lendemain, samedi 21 janvier pour l’incontournable palmarès. Yanis Koussin a reçu le Grand prix pour son film Khouya (mon frère) qui aborde les violences faites aux femmes en Algérie et les mariages forcés. Le réalisateur, qui ne pouvait être présent, a tout de même pu être joint au cours de la cérémonie (notre photo) et remercier chaleureusement les organisateurs. Les cinéastes primés ont d’ailleurs souvent salué la qualité de la sélection et le fait que le format n’a pas peur de donner à voir, dans toute leur crudité, les failles de notre société et de l’homme. Quant au prix du public, il est revenu à Quidam de Gael Naizet. Le festival ne serait rien sans ses bénévoles. Eux aussi mus par une indéfectible passion. Prenez les membres du jury adultes de l’année dernière, dont certains avaient rempilé. Ils ont poursuivi l’aventure, l’idée d’écrire puis de tourner leur propre court métrage, germant petit à petit. Sous la férule de Sophie Fueyo, enseignante qui a fait une école de cinéma en Belgique, et bien sûr bénévole pour Un poing c’est court, ils ont commencé par écrire chacun une histoire. “Nous en avons retenu deux, puis cherché des idées dramatiques. Le film aura un côté comédie et ne manquera pas de gags. Du coup, lors de notre dernière rencontre, j’ai évoqué Chaplin et la direction d’acteurs”, explique-t-elle. Reste maintenant à passer au tournage, trouver du matériel et quelques sous. Mais il semble bien qu’au pays du court, les montagnes se déplacent plus facilement qu’ailleurs...

S.L

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